KILLING ME SOFTLY
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corps à vif (ferguzia)

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Lucrezia Solheim
Lucrezia Solheim
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MessageSujet: corps à vif (ferguzia) corps à vif (ferguzia) EmptyDim 17 Juil - 20:35


lucrezia et fergusCORPS A VIFLa musique, la grande musique, la belle musique. Elle t'a toujours ensorcelée emmenant ton esprit dans les périples du temps. Tantôt ton enfance, tantôt un futur que tu as le plaisir de ne pas contrôler. Enfant des instruments, tu as toujours voulu jouer d'un instrument mais tes tentatives ont toujours été vaines. Alors, pour profiter des belles mélodies sans pour autant que tes mains ne souffrent du râpeux des cordes ou que tes poumons ne s'entichent d'un instrument à vent, tu te contentes de l'écouter. L'air serein, les pensées qui vagabondent dans la plus pure des insouciances. Tu en oublies tes problèmes, tes obligations, toutes les responsabilités qui te collent à la peau à longueur de journée. Tu n'as qu'une envie en entendant de la musique ; te lever et partir danser dans les étoiles, au milieu d'une galaxie qui t'engloutirait avec béatitude. Tu le fais parfois, au milieu de ton grand domicile. Lorsque tu es seule, que ton mari est absent. Tes pas te portent vers le centre de la pièce et tu te sens tourbillonner, ton corps s'élance dans des mouvements insensés que ton esprit refuse de gouverner. Tes sens s'amplifient, ton esprit s'évade. Il ne reste plus que toi, et la musique. Rien d'autre n'existe à tes yeux. Alors ce soir, malgré le refus de ton mari de t'accompagner, malgré sa demande de rester auprès de lui, tu es bien décidée à t'aérer l'esprit et le laisser s'évader un instant. Oublier les tracas quotidiens. C'est un mari silencieux que tu as quitté il y a plusieurs minutes de cela. Parce que tu as désobéis, parce qu'il réfléchit certainement à une manière de te le faire payer. C'est cela qui fait peur, tu ne sais pas comment tu le retrouveras en rentrant.

C'est ainsi que tu te retrouves ici, maintenant. Le coeur battant à la vue des instruments déjà présents sur scène. Tu ne voulais pas sortir voir qui que ce soit, des amis tu n'en as pas réellement et cela te convient très bien. Mais alors, où aller lorsque tu as besoin d'air ? Cela dépend, mais aujourd'hui, c'était un hymne à la musique dont tu avais besoin. Tu aimais venir ici pour écouter les artistes chanter, jouer, t'émerveiller les uns après les autres. Certains étaient bien meilleurs que d'autres, mais dans l'ensemble, il en résultait toujours de belles surprises. Et surtout, de très bons moments musicaux. La dernière fois, tu te souviens qu'un des artistes avait repris la célèbre chanson de Ray Charles, Georgia on my mind. Parfois, cela te faisait du bien ce genre de musique, et de ne pas te borner à n'écouter que de la musique classique, romantique, baroque et les styles de grands artistes de ces genres-là. Et c'est exactement ce que tu attendais en venant ici. De la nouveauté, que ça bouge, que ça te transcende, de part en part, brusquement, à t'en couper le souffle. L'artiste arrive sur scène, son beau visage couvert par la lumière d'un projecteur qui scintille d'élégance. Son corps est viril, ses muscles imposants. Tes dents se resserrent autour de ta lèvre charnue, et c'est ainsi que tu le scrutes du regard tout au long de la chanson. Sans le quitter des yeux, sans en perdre une miette. Tu fermes juste parfois les yeux, pour t'enrichir des mélodies produites. Quel délice à tes oreilles. Cela dure un bon moment, et tu aimerais que ça ne s'arrête jamais. Une fois que tout se stoppe, après les applaudissements, après que la foule se soit dissipé, tu décides de ne pas rentrer de sute. Tu as envie de plus, pas de t'enfermer entre tes draps et les bras forts de ton époux. Il te caresserait sûrement, te ferai probablement l'amour, mais tu as envie de le faire languir pour qu'il t'accompagne la fois prochaine. Alors tu traînes encore un peu.

Tes pas te guides comme automatiquement vers un endroit qui t'est pourtant interdis. Les loges, les endroits d'intimités qui ne sont pas ouverts au public. Qu'importe, tu n'as pas besoin d'autorisation pour faire ce qui te plaît. Une fois vers une porte entre ouverte aux allures un peu abandonnées, tu te résignes à frapper et entre directement sans t'annoncer. Tu entres, d'un pas léger, presque dansant en te remémorant la musique enregistré dans ta boite crânienne des minutes avant. L'endroit n'est pas immense, il sent le maquillage, le parfum bon marché et un peu la lavande. Tu regardes autour de toi et t'arrêtes en tombant nez à nez avec un miroir. Debout ainsi, tu vois la longévité de ton corps svelte. Tu n'avais pas fait d'effort vestimentaire, tu n'en voyais pas la peine. Mais tu n'avais presque que des robes, souvent sophistiquées dans ton armoire (si on exclus ta tenue de travail noire). Tu avais opté pour une robe assez longue, dont l'ouverture sur le côté laissait entrevoir la partie supérieur de ta jambe ainsi qu'un soupçon de ta cuisse. Te regardant ainsi, tes pensées s'en vont. Ce n'est qu'en voyant une silhouette se dessiner peu à peu dans le miroir que tu sors de tes pensées et fait volteface pour le regarder. Bonsoir, je me suis permise d'entrer, j'espère ne pas déranger. Tu croises tes bras contre ta poitrine en le scrutant de tes yeux noirs. Je tenais à vous féliciter pour votre prestation.

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Fergus Ziegler
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MessageSujet: Re: corps à vif (ferguzia) corps à vif (ferguzia) EmptyMar 19 Juil - 23:19

corps à vif
’VE ALWAYS BEEN A HUNTER NOTHING ON MY TAIL. BUT THERE WAS SOMETHING IN YOU. I KNEW COULD MAKE THAT CHANGE. TO CAPTURE A PREDATOR YOU CAN’T REMAIN THE PREY. YOU HAVE TO BECOME AN EQUAL IN EVERY WAY. SO LOOK IN THE MIRROR AND TELL ME, WHO DO YOU SEE? IS IT STILL YOU? OR IS IT ME? BECOME THE BEAST. WE DON’T HAVE TO HIDE DO I TERRIFY YOU OR DO YOU FEEL ALIVE?
Les doigts contre les touches, contre le blanc porcelaine, contre le noir brillant. La musique qui remplit la salle, qui file dans l’air. La ville en arrière, les talents qu’il ne partage pas. Que la sœur qui savait. Que la sœur brisée, morte dans une carcasse mécanique à cause de lui. La musique pour elle. La chanson préférée. La chanson favorite. La musique qui file dans la salle, qui percute les tympans et son myocarde qui bat trop, qui s’emporte, qui implose dans le torse malade, dans le corps détruit par la maladie, par la folie.
La musique pour chasser les pensées, les voix qu’il entend, les voix d’elle, les visions. La maladie qui rend fou, les hallucinations qui lui apparaissent trop souvent malgré les médicaments, malgré le fait qu’il se fait suivre par Lui.
La musique se termine. Un sourire qui passe. Une salutation de la main et il file dans les coulisses, il file parce qu’il n’aime pas les foules, parce qu’il n’aime pas parler, faire la conversation. Trop de folie à la caboche, trop de rage dans le fond du cœur, trop de peine pour la perte de celle qu’il aime.

Il s’apprête à partir, à filer des coulisses pour retourner dans sa ville. Pas envie de socialiser. Pas envie de parler avec les autres. Il s’avance vers la sortie, mais son regard s’accroche sur un corps, se perd sur les formes pendant un moment, un instant. Bonsoir, je me suis permise d'entrer, j'espère ne pas déranger. La voix qui s’impose, la jeune femme qui entre dans l’espace, dans la bulle. Il ne dit rien, enfonce les mains dans le fond des poches et fait quelques pas pour d’approcher d’elle, pour laisser les billes océans dévisager, observer. Fergus. Il n’est pas le plus social. Le plus gentil. Je tenais à vous féliciter pour votre prestation. Sourire qui se pose sur les lèvres. Il ne peut pas la repousser. Il ne peut pas l’envoyer balader. Parce qu’elle vient lancer les compliments, parce qu’elle s’approche pour laisser entendre l’admiration. Fergus. « Pas besoin de me vouvoyer.» Il est en crise de la quarantaine. Surement. La vie qui fou les camps. Les conneries qu’il accumule. La vie qui s’évade, qui file entre les phalanges.
Il s’avance, pour s’arrêter à la hauteur, pour poser son regard dans le fond des prunelles de la parfaite. Elle est belle. Il se pose sur un des comptoirs munis d’un miroir, le dos qui prend appui pour observer la jeune femme, la jeune fille. Il ne sait pas l’âge. Il ne sait rien. « Tu joues?» Question qu’il lance parce qu’il ne sait pas quoi d’autre demander. Peut-être qu’elle joue ou qu’elle vient simplement apprécier, profiter. Pourquoi elle est là? Pourquoi elle vient le féliciter? Qu’est-ce qu’elle veut réellement. Il n’en sait rien Fergus. Il se cache. Toujours. Trop souvent. Les mensonges. Il invente. Il rend beau. Parce que sa vie est complexe. Parce qu’il e fait justicier pour lui-même et il profite de l’image. Loin d’être le héros que les gens décrivent.


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Lucrezia Solheim
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MessageSujet: Re: corps à vif (ferguzia) corps à vif (ferguzia) EmptyVen 22 Juil - 21:36


lucrezia et fergusCORPS A VIFEt le froid se rabat sur tes membres tel un frisson d'esperance, les vibrations d'un déclic qui ne peut plus perdurer dans le néant de ton épiderme. Et ça vibre, le tourbillon d'un fragment d'admiration au milieu d'une banale conversation. Elle traîne ses pas vers l'inconnu, vers une pièce qui lui est interdite, elle veut le remercier pour ce doux moment et faire sortir des replis de son coeur toutes les lâchetés. Tu poses sur lui, des yeux pleins de vérité, et d'une forme d'amabilité qu'il peut juger de niaiserie. Mais tu t'en moques. Tu n'es pas là pour te faire des amis, simplement une manière de faire passer le temps avant de rentrer chez toi dans les bras de ton époux. Tu le détailles des pieds à la tête, scrutant ses réactions, sa manière de répondre poliment alors que tout dans son être reflète de l'impatience. Il souhaitait très certainement s'en aller, et non discuter avec une personne à une heure pareille.
Tu ne l'as vouvoyé que par politesse, mais l'idée de cesser ne te déplaît pas. Tu hoches la tête d'un coup afin d'acquiescer, tu montres que tu es d'accord, va pour le tutoiement dans ce cas. Tu le regardes s'avancer puis s'adosser, l'air de rien, ses yeux te scrutant. Il te demande si tu joues. Que répondre ? Certes, tu joues, parfois. Tes doigts se baladant de temps à autre sur les touches noires et blanches d'un piano poussiéreux. Beau cadeau du mari pour un évènement que tu as déjà oublié, les cadeaux étant on ne peut plus fréquents.

Restant à ta place, sans bouger d'un poils, tu plisses les yeux, la langue légèrement sortie pour humidifier tes lèvres charnues. Dans ce cas, permet moi de te féliciter. Un sourire éclaire le bas de ton somptueux visage. Tes bras faisant croix sur ta poitrine. Oui, je joue de temps à autre. Mais je suis beaucoup moins douée que toi. Tu bouges enfin, le rythme lent, gracieux comme un spectacle dansant. Te dirigeant vers une coiffeuse en beau bois à l'allure légèrement déchante, tu inspectes ce que tu y trouves en parlant. J'ai toujours été passionnée par la musique et les arts en général. Tu balades tes doigts sur la surface plate du meuble lisse, regardant ton interlocuteur à travers le miroir incrusté dans le bois, tu ne le quittes plus des yeux, cherchant dans ses traits une réaction qui te donnerait une indication sur ta manière de te retirer. Le souhaite-t-il ? Sûrement, oui. Mais je ne pourrai jamais vivre de ma musique, je ne suis pas assez virtuose pour cela. Et toi, j'imagine que tu n'as pas à t'encombrer d'une autre profession. Je me trompe ?

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Fergus Ziegler
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MessageSujet: Re: corps à vif (ferguzia) corps à vif (ferguzia) EmptySam 30 Juil - 16:49

corps à vif
’VE ALWAYS BEEN A HUNTER NOTHING ON MY TAIL. BUT THERE WAS SOMETHING IN YOU. I KNEW COULD MAKE THAT CHANGE. TO CAPTURE A PREDATOR YOU CAN’T REMAIN THE PREY. YOU HAVE TO BECOME AN EQUAL IN EVERY WAY. SO LOOK IN THE MIRROR AND TELL ME, WHO DO YOU SEE? IS IT STILL YOU? OR IS IT ME? BECOME THE BEAST. WE DON’T HAVE TO HIDE DO I TERRIFY YOU OR DO YOU FEEL ALIVE?
Le corps qui se pose contre le rebord. Il ne sait plus parler. Il ne sait plus charmer. Que les corps qu’il prend de temps en temps, mais le cœur sur le bord du néant. Le cœur inexistant. Les iris qui sondent, les billes qui regardent pendant qu’elle laisse ses lèvres parfaites se mouvoir, bouger pour laisser entendre les mots. Les yeux qui fixent. Dans ce cas, permet moi de te féliciter. Il ne bouge pas, incertain pour la suite, parce que ses aptitudes sociales ne sont pas des plus avancées, parce que la maladie le rend fou, mais la crise est terminée, éloignée. « Merci.» Que dire de plus. Il ne sait pas. Il se contente d’attendre, de laisser les yeux filer sur le visage, détailler les traits qui plaisent. Oui, je joue de temps à autre. Mais je suis beaucoup moins douée que toi. Il aimerait bien entendre. Il est curieux. Il attend. Il attend la suite. Le silence qu’il laisse s’installer pendant un moment, elle bouge. Elle se déplace. Elle charme sans rien faire. Elle tente les sens, parce qu’il repousse les envies, parce qu’il repousse les envies des autres depuis quelque temps. J'ai toujours été passionnée par la musique et les arts en général. « Je comprends.» La seule chose qu’il dit depuis un moment. La musique. Ça le fascine. Ça calme les folies.

Mais je ne pourrai jamais vivre de ma musique, je ne suis pas assez virtuose pour cela. Et toi, j'imagine que tu n'as pas à t'encombrer d'une autre profession. Je me trompe ? Fergus, il finit par se détacher du bois, les pas qui s’approchent pour se poser dans le dos. Pour laisser les paumes s’écraser contre la coiffeuse, le souffle qui se perd dans le cou et l’odeur qu’il respire. « Non.» Mais il n’a pas envie de parler de ça. Un mensonge de plus entre les lèvres pour le séparer des autres. À la tête des Robin des bois, de ceux qui prennent pour donner. Lui il prend pour garder. La famille pauvre qu’il a quittée, la crasse et le besoin d’argent pour soigner l’esprit cabossé. Il reste là, le souffle contre la nuque. Un moment. Un instant. Une seconde. Il se relève ensuite. La nuit tardive et l’endroit qui se vide lentement. Les phalanges qui s’enroulent autour du poignet de la belle, les doigts qui attirent. Les doigts qui demandent silencieusement. Il entraîne le corps sans permission, mais pas de gestes brusques. Il s’ensuit dans les couloirs et atterrit dans une pièce vide. Seul un piano au milieu de cette dernière. Un pas. La porte se ferme derrière eux et il entraîne la jeune femme avec lui, le corps qu’il approche du banc pour qu’elle s’y pose, pour qu’elle s’y dépose. Qu’elle joue pour lui. Comme il vient de jouer pour les autres. « Montre-moi ce que tu sais faire.» La voix dans le cou, alors qu’il se penche pour parler dans le creux de l’oreille, qu’il laisse glisser les mots avant de se relever, de se détacher.


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