A seasoned witch could call you from the depths of your disgrace And rearrange your liver to the solid mental grace And achieve it all with music that came quickly from afar And taste the fruit of man recorded losing all against the hour And assessing points to nowhere, leading every single one A dewdrop can exalt us like the music of the sun And take away the plain in which we move And choose the course you're running
Le corps trop douloureux, mais les conneries lui permette de ne pas fermer les yeux. Il a envie, mais il risque de ne plus les ouvrir. Ça serait plus simple de se rendre à l’hôpital, mais c’est hors de question. Trop de risque. « Evidemment, tu sais bien que je t’aime en secret depuis qu’on s’est rencontré baby. » Un sourire. Un rire, mais il grogne de douleur parce que son corps lui fait un mal de chien. Pas de réponse. « Tu m’invites chez toi mais tu ne peux pas bouger, j’suis extrêmement déçu » - « J’vais me reprendre la prochaine fois.» Il dit n’importe quoi Axel, mais ça le tient réveillé. « Je savais que mes sentiments étaient partagés. Chez moi. J’sais pas où t’habites et vu ton état on va mettre dix ans à y arriver. Et perso, j’ai pas envie que tu crèves sur ma banquette. » Il se contente de suivre le rythme, de laisser son corps se percuter contre la banquette de la voiture. Les mains qui se posent contre le torse. Il n’a pas pris la peine de prendre ses vêtements. Que le souffle qu’il tente de réguler, que le mal qu’il tente d’ignorer. « Je vais finir par croire que tu m’aimes bien. C’est pas ton genre de laisser les gens vivants.» Sourire moqueur contre les lèvres alors qu’il ferme les yeux. Ça serait simple de dormir.
La voiture s’arrête une fois de plus et il ouvre les yeux, il laisse son regard se poser sur le plafond. Axel, il était sur le point de partir dans les vapes. Les mains de son amis se posent autour de lui une fois de plus et il refrène un grognement. Il a cette impression que son corps en entier est douloureux. « Bordel, t’es lourd. Trop de muscles. » Un sourire. C’est la première fois que ca lui est envoyé au visage en reproche, mais il se tait. Il se contente de suivre. Il tente de canaliser la foutue douleur qui le prend de part en part. Il souffle quand son dos se retrouve contre le tissu. « Toujours pas mort ? » - « Non je crois que je devrais survivre.» Le regard se pose sur lui. Lui qui s’active pour lui donner un coup de main. Lui qui s’active pour le sauver. Axel. Il ne comprend rien. Il ne sait pas pourquoi il lui a demandé un coup de main. Mais peu importe. Il n’y pense pas. Il revient près de lui. Axel. Il reste là. Il se sent comme un gamin incapable de bouger, incapable de panser ses propres plait. Son corps se tend par moment, parce que la douleur est prenante, étouffante. « Désolé si j’te fais mal, moi et la tendresse on n’est pas copains. » Un rire. Un rire et ca lui fait encore plus mal. La main se pose contre les côtes. « T’inquiète, j’aime pas trop la tendresse.» Yesung, il ne sait pas les penchants. Les envies qui sortent de la norme. Les envies que les autres méprisent la plupart du temps et qu’il ne peut jamais vivre pleinement. Que les putes à se payer pour les briser. « Tu préfère des médocs ou de l’alcool pour apaiser la douleur ? » Axel. Il attrape la main du blond et y extirpe les glaçons pour les poser contre son visage. La douleur qui ne cesse de le ronger. Ça le rend dingue. « L’alcool c’est bien.» Un sourire. Pendant qu’il s’éloigne. Axel trouve la force de s’asseoir. Il n’a pas envie de rester couché le reste de la soirée. Ça devrait passer. Ça devrait se calmer. L’alcool lui fera oublier que son corps lui fait mal en entier.
Lorsqu’il revient vers lui, il retire la glace de la lèvre. L’alcool ne va pas aider pour le sommeil qui percute la caboche, mais il ne risque pas de crever. Axel. Il a pas l’air d’avoir d’hémorragie interne et Yesung s’est occupé des blessures à panser. Le corps lui fait mal. Ça le rend dingue. Il devrait s’en sortir. « Alors, on se bourre la gueule pour fêter mon échec de la soirée?» Un rire. Les côtes douloureuses. Un juron. C’est la première fois qu’il passe du temps dans l’appartement de Yesung. La première fois qu’ils parlent vraiment. Que des mots simples. Que des regards. « J’dois me faire casser la gueule pour qu’on passe du temps ensemble. Je prends note.» Sarcasme qui teinte la voix alors qu’il laisse filer l’alcool le long de la gorge, qu’il boit au goulot sans prendre la peine de demander un verre. Ça ne lui semble pas réellement important. Il tend la bouteille. Repose la glace sur la lèvre, sur l’œil. Le visage en entier lui fait mal. « J’dois avoir la gueule d’un déterré.» Il soupire. Au moins il est pas crevé là-bas.