Destiny pnj ≡ master of the world ≡ votre arrivée : 03/07/2016 ≡ coups donnés : 102 ≡ vos posts rps : 118
| Sujet: 03 ≡ LES GROUPES Lun 4 Juil - 5:28 | |
| les groupes SHOTGUN - dans les ténèbres, une lueur d'espoir. Les étranges idéalistes, les amers pessimistes, l'arme au poing, rêve et cauchemarde d'une autre réalité. Pour eux, il n'y a plus rien à faire si ce n'est s'élever contre les injustices, frapper avant d'être frappé. Les voici garants d'une morale, les justiciers veillant à se racheter une bonne conscience, ou bien qui ne supportent plus les combats. Il y a dans leur vision, une perception de Detroit comme un champ de bataille, une guerre qui les opposent aux gangs. Investis par une quelconque puissance supérieure, les accros à la gâchette et les apprentis héros cavalcadent à travers la cité, ou s'enferment pour s'apprêter pour l'apocalypse. Ce sont ces soldats, ces illuminés qui partagent la même envie de s'en tirer, seuls l'issue de cette lutte diffèrent à leurs yeux.
PEPPER SPRAY - l'insécurité, celle qui ronge les cœurs et les esprits, et l'ignorance, enfoncés jusqu'au cou dans un système qui les mâche avant de les recracher. Y a eut le rêve américain... autrefois. Ce sont ceux qui se bercent d'illusions, ou tentent tout simplement de continuer à vivre. Alors qu'autour d'eux, leur ville s'enfonce peu à peu dans la violence et le chaos, ils continuent à avancer. Ce sont les braves gens, ceux qui essaient tant bien que mal de tenir. Ils évoluent dans ce no man's land d'infortune. Un sourire crispé aux lèvres, ils poussent leurs caddies vides, vivant tant bien que mal. Cette machine infernale qu'est l'existence à Detroit les écrase. Mais faut bien continuer à vivre. La perspective d'une vie ailleurs ne les enchantent guère ou peut-être n'ont-t-ils plus la force.
BUTTERFLY KNIFE - ce sont les enfants égarés de la cité perdue, les marginaux qui s'élèvent parmi les ruines de Detroit, ce lieu qui les fascine et les attire. Ils sont les agneaux que les loups attirent, la chair à canon que l'on s'approprie. Mais avant cela, ils sont ceux que l'on éloignaient, que l'on jugeaient par leur allure. Camés, sans abris, ou hurluberlus ayant choisi de se perdre dans les bras de la rue, on les retrouve entre les murs des maisons abandonnées, se réappropriant l'espace pour l'embellir. Quelques-uns sont à l'abri, mais derrière la stabilité d'une existence proprette, ils cherchent à se jeter dans l'oubli, et l'abandon que leur offre leur ville tant chérie.
BRASS KNUCKLES - Sur ces nouveaux territoires sauvages, il y a les loups, violents, avides, qui voient en Detroit une chance de s'élever. Ce sont les infâmes, les survivants, qui se démènent dans cet enfer à grand renfort de coups de poings ou de bottes. Les cris qui tapent contre les murs de Detroit, les sirènes affolées des policiers, ce sont ça leurs nouvelles mélodies, chuchote-t-on. Ils prennent racines dans ce chaos de ferraille et de béton. Impitoyables, ce sont les nouveaux prédateurs d'un ordre qui recrache si violemment ses proies. On n'ose pas les provoquer, s'écrasant devant leur passage. Ils s'opposent aux pseudo-justiciers, représentant cette réalité si rude qui vient frapper les idéalistes en plein visage. Ennemis de tout le monde, qu'importe les inimitiés du commun tandis qu'ils s’élèvent dans les ruines de leur nouvel Eden. |
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